L'arbre en 10 tableaux poétiques
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2013, acrylique sur toile, 168 x 56 cm
Une fleur à la fois
Suffit à faire le printemps
Dans la patience des bourgeons
Où l’exubérance est en dormance
Entre sève et soleil
Mille et mille fleurs en latence
Puis à l’aurore d’un temps nouveau
Le zéphyr soufflant sur leurs rêves
Soudain lentement éclatent les bourgeons
En autant de joyeux petits bijoux
L’arbre dénudé sous le gel
Enfin se revêt
De pétales lumineux
Papillonnant le long de ses rameaux
Et bientôt
Toute fleur ayant mué en fruit
Vivement l’été pour prendre corps
Et puis l’automne à récolter
Suffit à faire le printemps
Dans la patience des bourgeons
Où l’exubérance est en dormance
Entre sève et soleil
Mille et mille fleurs en latence
Puis à l’aurore d’un temps nouveau
Le zéphyr soufflant sur leurs rêves
Soudain lentement éclatent les bourgeons
En autant de joyeux petits bijoux
L’arbre dénudé sous le gel
Enfin se revêt
De pétales lumineux
Papillonnant le long de ses rameaux
Et bientôt
Toute fleur ayant mué en fruit
Vivement l’été pour prendre corps
Et puis l’automne à récolter
2013, acrylique sur toile, 112 x 112 cm
Infiniment
Des petits et des grands bouleaux
Qui sait la taille de celui-ci
Quand il traverse l’univers ?
Voyage dans l’infini
L’infiniment petit
Partout partout ici
Repos dans l’infini
L’infiniment grand
Partout partout ici
Et ailleurs
Des petits et des grands bouleaux
Qui sait la taille de celui-ci
Quand il traverse l’univers ?
Voyage dans l’infini
L’infiniment petit
Partout partout ici
Repos dans l’infini
L’infiniment grand
Partout partout ici
Et ailleurs
2008, acrylique sur toile, 112 x 112 cm
À libérer
Dans la vaste ville verticale
Où poussent des arbres de béton
Armés d’acier et d’opulence
Des humains tournent en rond
À faire tourner la roue du progrès
Dans le carré de leur bureau
Mais dans l’un des gratte-ciel
Un enfant a planté un bouleau
Qui a grandi qui a grandi
Jusqu’à percer le toit
Pour aller respirer les alizés
Et fleurir au firmament
De sa propre nature
Enfin libre
Dans la vaste ville verticale
Où poussent des arbres de béton
Armés d’acier et d’opulence
Des humains tournent en rond
À faire tourner la roue du progrès
Dans le carré de leur bureau
Mais dans l’un des gratte-ciel
Un enfant a planté un bouleau
Qui a grandi qui a grandi
Jusqu’à percer le toit
Pour aller respirer les alizés
Et fleurir au firmament
De sa propre nature
Enfin libre
2008, acrylique sur toile, 112 x 112 cm
La vie en vert
Sorti de la forêt
De ma belle boulaie
Du verdoyant palais
Où je vis bien en paix
Je marche sans détour
Jusqu’au coeur de la ville
Tout le long de mon parcours
Je vois la vie en vert
Mon coeur est un tambour
Je rêve qu’un beau jour
Les buildings les bouleaux
À l’endroit à l’envers
Danseront le tango
Sorti de la forêt
De ma belle boulaie
Du verdoyant palais
Où je vis bien en paix
Je marche sans détour
Jusqu’au coeur de la ville
Tout le long de mon parcours
Je vois la vie en vert
Mon coeur est un tambour
Je rêve qu’un beau jour
Les buildings les bouleaux
À l’endroit à l’envers
Danseront le tango
2014, acrylique sur toile, 168 x 56 cm
Branché sur l’Univers
Embrassant ciel et Terre
L’arbre géant et pourtant
Petit petit dans l’Infini
Et pétillant de bonheur
En chacune de ses fleurs
Embrassant ciel et Terre
L’arbre géant et pourtant
Petit petit dans l’Infini
Et pétillant de bonheur
En chacune de ses fleurs
2005, acrylique sur toile, 140 x 56 cm
Grand boum végétal
(Big Bang végétal)
Né de l’infime semence
D’une graine enfin éclatée
Tout arbre est l’écho
De la genèse de l’Univers
Toujours et partout
L’inflation l’expansion
De l’infiniment petit
Fleurs et fruits ont-ils souvenance
Du glorieux destin de leurs racines?
(Big Bang végétal)
Né de l’infime semence
D’une graine enfin éclatée
Tout arbre est l’écho
De la genèse de l’Univers
Toujours et partout
L’inflation l’expansion
De l’infiniment petit
Fleurs et fruits ont-ils souvenance
Du glorieux destin de leurs racines?
2009-10, acrylique sur toile, 140 x 56 cm
Du plus profond de mes racines
Fleurir! Fleurir! Fleurir!
Laisser monter la sève de l’amour
Allaiter d’allégresse
Chacune des branches émergeant du tronc
De ma volonté de vivre debout
Pousser pousser
Comme la vague sur la vague
Pour atteindre le rivage de mes rêves
Et déferler toute une marée de rires
En chacun des fruits que j’imagine
Savourer jusqu’en éternité
Fleurir! Fleurir! Fleurir!
Laisser monter la sève de l’amour
Allaiter d’allégresse
Chacune des branches émergeant du tronc
De ma volonté de vivre debout
Pousser pousser
Comme la vague sur la vague
Pour atteindre le rivage de mes rêves
Et déferler toute une marée de rires
En chacun des fruits que j’imagine
Savourer jusqu’en éternité
2014, acrylique sur toile, 56 x 140 cm
L’arbre solaire
Des veines de la terre
Monte la sève de la vie
Et toute plante arbore
Ses lumières végétales
Même la nuit les fleurs
Petits astres pétillants
Dansent au bout des branches
Des veines de la terre
Monte la sève de la vie
Et toute plante arbore
Ses lumières végétales
Même la nuit les fleurs
Petits astres pétillants
Dansent au bout des branches
2014, acrylique sur toile, 56 x 140 cm
Des racines et des branches
L’azur ondoie et se balance
Sur chaque branche vivace
Chaque fleur y rayonne sa beauté
Et chaque fruit sa bonté
Dans l’orange splendeur
S’enraciner en plein cœur
De l’eau et de la Terre
Du ciel de la lumière
L’azur ondoie et se balance
Sur chaque branche vivace
Chaque fleur y rayonne sa beauté
Et chaque fruit sa bonté
Dans l’orange splendeur
S’enraciner en plein cœur
De l’eau et de la Terre
Du ciel de la lumière
2013, acrylique sur toile, 112 x 112 cm
C’est la vie
Quelque part au bout du monde
Sur le pic d’une montagne
Sise au faîte des cieux radieux
Il est un arbre milliardaire
Qui jamais ne cesse de grandir
Ses racines s’étendent
Jusqu’au creux de la vallée
Jusqu’au bout de la plaine
La taille de son tronc est si cyclopéenne
Que pour l’encercler
Il faut les bras d’un village entier
Ses branches sont si nombreuses
Que nul ne peut les compter
Et ses fleurs si généreuses
Ses fruits si innombrables
Que même un village entier
Ne peut en cueillir la totalité
Car c’est l’arbre de la vie
Et la vie est infinie
Quelque part au bout du monde
Sur le pic d’une montagne
Sise au faîte des cieux radieux
Il est un arbre milliardaire
Qui jamais ne cesse de grandir
Ses racines s’étendent
Jusqu’au creux de la vallée
Jusqu’au bout de la plaine
La taille de son tronc est si cyclopéenne
Que pour l’encercler
Il faut les bras d’un village entier
Ses branches sont si nombreuses
Que nul ne peut les compter
Et ses fleurs si généreuses
Ses fruits si innombrables
Que même un village entier
Ne peut en cueillir la totalité
Car c’est l’arbre de la vie
Et la vie est infinie